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PSYCHO : L'ADAPTATION AU PAYS

De Laurence HUC, Psychologue

La situation d'expatrié, ou l'expérience de la mobilité internationale, se caractérise par la séparation d'avec la famille ; la modification majeure du mode de vie, la disparition des points de repères culturels, sociaux et linguistiques que vous maîtrisiez dans votre pays d'origine ou dans celui que vous avez quitté, et qui rendaient la vie facile ; la confrontation à une culture différente; la nécessité de se créer un réseau de nouvelles relations. Cette situation est une source importante de stress. Un déménagement en temps normal occupe la 3ème place dans l'échelle du stress.

Le stress est un phénomène naturel, normal et utile à la survie. Il libère l'énergie et procure la motivation nécessaire pour faire face aux situations difficiles et pour relever des défis. Se sentir stressé en arrivant est normal et il est rassurant de savoir que les manifestations de stress sont souvent temporaires et peuvent être surmontées grâce aux ressources internes et externes dont vous disposez.

LES  DIFFÉRENTES ÉTAPES 

1. L'arrivée ou l'ambiguïté des émotions

À l'arrivée, vous faites face de façon simultanée à l'excitation provoquée par le changement et la découverte d'un nouveau pays : il y a beaucoup d'adrénaline qui circule dans vos veines ! Et en même temps vous connaissez un sentiment de vulnérabilité lié à la méconnaissance de la langue, des codes de la société, des repères nécessaires au quotidien (où faire ses courses, où trouver un pédiatre, comment faire du sport) qui peut générer des inquiétudes, des contrariétés et des frustrations diverses. 

Ce stress que vous vivez n'est d'ailleurs pas forcément perçu en tant que tel. Je pense notamment à ceux et celles dont ce n'est pas la première expatriation et qui ont peut être développé des automatismes d'intégration qui vont leur faire vivre cette arrivée aux Philippines de façon plus relax, en particulier si vous venez de pays asiatiques. Je pense aussi à ceux et celles qui sont d'un caractère résolument optimistes et qui vivent ces changements comme des défis à relever. Le stress devient alors une énergie positive nécessaire à la mobilisation des ressources, la motivation, le goût de vivre. 

2. Le contrecoup émotionnel

La deuxième étape du processus d'adaptation , pourrait s'appeler le contrecoup émotionnel et peut apparaître au bout d'environ 3 mois, en général au retour des fêtes de fin d'année. Elle se caractérise par un gros coup de fatigue difficile à comprendre puisqu'on peut se dire : je suis aidée à la maison, je ne travaille pas, mes journées sont occupées à faire du sport et des activités qui me plaisent... Que se passe-t-il ? 

Il se passe que depuis 3 mois (quand je dis 3 mois, c'est 3 mois depuis septembre, j'ai passé sous silence les mois qui ont précédé votre arrivée, où vous avez dû organiser le déménagement, dire au revoir à vos amis et votre famille, peut-être quitté votre emploi, trouver un locataire pour votre maison et mettre vos meubles au garde-meubles, prendre des arrangements pour votre famille qui reste dans votre pays, etc.), vous foncez, vous avez mis toute votre énergie au service de l'adaptation, pour que la maison tourne, pour aider vos enfants et votre conjoint, pour porter tout le monde à bout de bras sans vous arrêter, sans prêter attention ni à vos émotions ni à vos états d'âme. Il se passe que maintenant vous accusez le coup et que c'est tout à fait naturel. 

3. L'adaptation graduelle 

Vous rentrez dans la 3ème étape de l'adaptation graduelle quand vous êtes dans l'acceptation de la différence des cultures. Le jour où il n'y a plus le souci exagéré de la propreté et du contact physique, plus la préoccupation de la nourriture et de l'eau potable servies au restaurant, plus de tolérance vis-à-vis des retards, plus de refus catégorique de certains usages ou d'apprentissage de la langue, ce jour là vous savez que vous êtes en bonne voie d'adaptation. 

4. L'adaptation définitive ou l'incapacité à s'intégrer

On accède à l'ultime étape de l'adaptation définitive; au retour des grandes vacances, vous êtes heureux  de rentrer « à la maison ». Vous le sentez à une certaine légèreté : vous avez vos repères, vos amis, vous connaissez les codes, vous êtes capables de faire visiter le pays à votre famille, vous ne vous sentez plus vulnérables, encore mieux vous vous sentez en sécurité et globalement vous êtes contents de passer à nouveau une année aux Philippines.

Il existe néanmoins des cas où on se trouve dans l'incapacité à faire face à l'intégration, où les ressources internes ne sont pas suffisantes pour surmonter le stress du début et où on se retrouve alors en état de ce qu'on appelle le stress dépassé. Il se manifeste au bout de 3 à 6 mois : on s'englue dans l'étape du contrecoup émotionnel sans réussir à rebondir. 

On retiendra donc 4 étapes d'adaptation, qui se vivent sur une période temporelle de 1 an, un peu plus ou un peu moins en fonction de votre personnalité.

 
FAIRE FACE À CHAQUE ÉTAPE 

Le stress est certes inévitable, plus encore à l'étranger que dans le pays d'origine. Néanmoins, certaines sources de stress peuvent être évitées, réduites ou éliminées. Chaque cause supprimée contribue à réduire la charge globale qui pèse sur vous. D'autres facteurs ne peuvent être écartés mais peuvent être gérés. En effet, la manière dont vous comprenez le stress et dont vous y répondez joue un rôle majeur dans les effets à long terme qu'aura ce dernier. Retenons que le stress est un processus dans lequel interviennent un agent stressant et une personne. Il dépend autant de la situation que de la manière dont celle-ci est appréhendée. Néanmoins, c'est moins l'agent stressant qui engendre le stress que la manière personnelle dont vous y répondez. La capacité à rebondir après un événement difficile dépend à la fois de vos caractéristiques (ressources internes) mais aussi de l'interaction avec votre environnement (ressources externes). 


À L'ÉTAPE DE L'ARRIVÉE quelles sont les ressources dont vous disposez?

1. Vous disposez de ressources internes

- Votre compétence sociale : aller vers les autres en vous inscrivant aux différentes associations et à leurs activités.

- Votre sens de l'autonomie : je vous encourage vivement à apprendre quelques mots de Tagalog. Cela donne véritablement confiance en soi de pouvoir se débrouiller un minimum, que votre interlocuteur sache que même si vous êtes étrangère, vous n'êtes pas une touriste et que vous vous intéressez à son pays.

- Votre capacité à formuler des projets de vie et votre détermination à les atteindre. On peut aborder ici le cas des conjoints qui ont abandonné leur travail pour suivre l'autre conjoint. Une situation qui n'est pas toujours facile à vivre et qui peut être cause de frustration, d'un sentiment de vide. Je vous conseille si c'est le cas, de laisser passer les 6 premiers mois d'adaptation puis voir à ce moment-là comment vous envisagez professionnellement votre futur aux Philippines. Et en attendant, vous pouvez par exemple vous investir dans les différentes associations.

2. Vous disposez de ressources externes 

- Votre réseau amical. C'est l'un des avantages de l'expatriation que de faciliter les relations. Les gens vont vers les autres naturellement, le tutoiement est de rigueur et les hiérarchies sociales sont atténuées. Mais j'attire votre attention sur le fait que le milieu reste petit, on croise toujours les mêmes personnes, cela peut devenir étouffant et je vous recommande d'être prudents à la fois sur ce que vous faites et ce que vous dites, car tout se sait dans le microcosme français.

- Votre habilité à résoudre les problèmes : n'hésitez pas à solliciter les gens qui travaillent pour vous, chauffeur, femme de ménage, pour des choses qui semblent insurmontables. 

3. Le cas particulier des enfants 

Dans cette première étape de l'arrivée, il y a le cas des enfants qui sont eux aussi soumis au même stress et que vous pouvez sentir malheureux, par exemple s'ils vous disent que leurs amis, la famille leur manquent, ainsi que leur maison et tous les repères qu'ils ont laissés, s'ils ont des troubles du sommeil (plus de cauchemars, problèmes d'endormissement), s'ils n'arrivent pas à se faire des amis.

Que dire à un enfant qui se plaint ou dont vous sentez la souffrance ?

Je vous invite à utiliser la communication dite non violente. Elle commence par "oui" + reformulation du sentiment exprimé + éventuellement votre point de vue. Elle est donc aisée dans son principe mais pas si facile que cela à appliquer quand on a l'habitude de commencer les phrases par "mais non, ce n'est pas grave". Exemples : Votre enfant vous dit que sa maîtresse est moins gentille que celle qu'il avait l'an dernier. Réponse "oui, tu es déçu parce que tu trouves que ta maîtresse est moins gentille que celle de l'an dernier ?" Votre enfant vous dit "mon meilleur ami me manque". Réponse "oui tu te sens triste parce que ton meilleur ami te manque. Peut-être qu'on pourrait l'inviter aux prochaines vacances ?". La communication non violente se focalise moins sur les faits (ici, la maîtresse, le meilleur ami) que sur les émotions : la déception et la tristesse. La reconnaissance de ces dernières procure un réel réconfort à l'enfant qui se sent entendu et à qui il n'est pas servi une formule toute faite "mais non, ta maîtresse est très gentille" ou "mais non, tu te feras de nouveaux amis". 

À L'ÉTAPE DU CONTRE-COUP ÉMOTIONNEL 

Que pouvez vous faire pour surmonter ce passage à vide temporaire ?

Jusqu'à présent vous avez fait passer le bien être de toute la famille avant le vôtre, vous écoutez votre conjoint quand il rentre, vos enfants au retour de l'école, la maison tourne, vous savez où faire vos courses, vous avez noué des contacts, reçu des amis à la maison, peut-être déjà organisé des repas d'affaires pour votre mari. Il est temps, maintenant que tout le monde a ses repères et ses activités, de penser à vous et de vous faire du bien. C'est vraiment l'avantage des Philippines de proposer un large éventail d'activités peu onéreuses et qui soignent le moral : se faire masser, se faire faire une manucure, aller au cinéma en pleine journée, aller boire un café avec les copines, s'acheter un beau bouquet de fleurs... je vous encourage à vous faire du bien sans culpabilité.

 EN CONCLUSION...

...Arriver dans un pays n'est pas neutre. Cela demande un certain nombre d'efforts. En fonction de sa personnalité, on peut ne pas avoir l'impression d'en fournir, parfois on se rend compte que l'on peine. Dans tous les cas cela coûte en énergie et peut avoir des répercussions psychologiques et physiques qui sont naturelles et en général surmontées.

Les Philippines ont ceci de particulier qu'elles offrent des avantages très surprenants au niveau du bien-être et il ne faut pas hésiter à s'en servir. 

Je vous souhaite une bonne adaptation. Sachez que vous pourrez capitaliser rapidement sur les efforts que vous faites aujourd'hui et profiter rapidement de toutes les opportunités touristiques, culturelles, sportives que vous offrent les Philippines.

 

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